Pour celles et ceux qui préfèrent lire.
Aujourd'hui, je vais te partager un des freins, les plus importants, que j'ai rencontrés quand j'ai décidé de scaler mon entreprise.
Quand je suis arrivée à un stade où mon agenda en one to one était plein, il y a eu un moment où je me suis rendue à l'évidence en me disant "voilà tu as deux options maintenant : soit tu fais des formations en ligne (j'avais déjà commencé à faire mais ça ne résout pas le problème de l' agenda, c'est-à-dire que t’as des revenus en plus, ça te demande aussi certaines formes de travail en plus, mais ça ne résout pas ton problème d'agenda), soit je m'oriente vers un accompagnement en groupe.
Or, j'avais de très très grosses réticences à le faire étant moi-même introvertie, j'avais jamais à l'époque suivi d'accompagnement de groupe et j'avais pas mal de préjugés sur la question, des préjugés et des peurs d'ailleurs.
1er préjugé : L'accompagnement en groupe est moins efficace que le one to one
Donc le premier préjugé que j'avais, c'était que c'était moins efficace. Je me disais "ça ne peut pas être la même chose quand même, tu passes du temps avec elle ce n'est pas la même chose que quand tu étais avec plein de monde".
2ème préjugé : Se sentir submergée
Le deuxième préjugé que j'avais, c'était que j'avais peur de me sentir submergée. Je me disais " waouh", j'avais en tête ce que je faisais avec mes clientes individuelles, la profondeur dans laquelle j'allais, etc, je me disais "en fait si je dois faire ça avec 15 personnes en même temps, et même 4 ou 5 à l'époque, ça me faisait peur".
Je me disais, je vais être submergée par le groupe et donc j'avais ces peurs-là, et je me disais mes clients ne seront pas satisfaites. En fait ce n'est pas qu'elles voudront acheter. Bien évidemment tout ça, c'est des mythes, c’est des choses, c’est des croyances que j'avais posé par rapport à ça juste pour finalement ne pas aller voir une peur que moi, j'avais et une problématique qui était. J'avais toujours le sentiment de ne pas être la fille qui appartient à un groupe et donc ne pas me sentir à l'aise en groupe.
Donc quand j'ai compris ça, ça m'a amené à regarder, à me dire "en fait de quoi tu as besoin pour être capable de scaler, pour être capable justement de penser différemment, de travailler ces croyances-là et de lancer ton premier accompagnement de groupe". Et donc, j'ai identifié trois choses que j'ai mises en place et qui m'ont permis de le faire, qui m'ont permis de le faire avec sérénité, j'ai envie de dire, sérénité, joie, qui font qu'aujourd'hui tous mes accompagnements contiennent d'ailleurs, pas ceux qui sont uniquement groupe mais même les individuels, contiennent une partie du groupe tout simplement parce que c'est hyper puissant, hyper efficace et ça te permet aussi de scaler quand tu le fais correctement.
Donc quels sont ces trois ingrédients, ces trois choses que j'ai mises en place ?
1ère ingrédient : La méthode
Le 1er ça a été la méthode, c'est-à-dire que je me considère comme quelqu'un de plutôt intuitif, je travaille beaucoup au ressenti, au feeling.
Donc, avec mes clientes, je vais écouter ce qui se passe en session et puis des fois, je vois, j'ai des choses qui me viennent, je le dis et, ou alors, j'ai des choses, des images où je me dis "je devrais peut-être leur parler de cette métaphore etc.".
Il y a des choses comme ça qui se font et je voyais pas du tout en fait quelle était ma méthode. Je me disais, c’est jamais la même.
En fait, mes clientes me paraissaient toutes différentes, donc je voyais pas du tout comment appliquer ça et quand j'ai commencé à nettoyer un peu ce que j'avais à nettoyer au niveau perso comme je le disais sur l’approche de groupe, j'ai pris conscience d'une chose, c'est que oui en fait, j'avais une méthode sauf que je ne la voyais pas. J'avais une méthode, j'avais quelque chose, j'avais un fil conducteur, quelque chose que j'enseignais, que j’enseigne toujours d'ailleurs, une méthode qui me permet d'aider mes clientes à vraiment trouver leur message, à créer des offres qu'ils puissent devenir scalables, à se sentir vraiment bien dans leurs entreprises, dans leur croissance, dans leur posture.
Et donc quand j'ai travaillé sur cette méthode, ce qu'il en est ressorti, c'est que oui toutes mes clientes sont différentes mais rien ne les empêchent. Ce n'est pas parce qu'elles sont différentes qu'elles ne peuvent pas s'approprier les grandes étapes que je donne. Moi, ce que je donne, ce n’est pas du tout fait, ce n'est pas quelque chose où tu appliques ça et c'est bon. C'est plus une méthode qui va t'amener à trouver toi, ce dont tu as vraiment besoin pour faire éclore ton message, pour communiquer efficacement, pour créer l'entreprise que tu veux, c'est pas juste calquer ce que moi j'ai fait, sinon ça ne correspondra pas de toute façon. Donc cette méthode-là, mes clients elles sont peut-être différentes mais ça n'empêche pas de se l'approprier et d'avancer, bien au contraire, et là je me suis rendue compte de plusieurs choses.
La première chose c'est qu'avoir une méthode c'est puissant parce que forcément ça guide tes clientes et ça te guide toi et ça te décharge aussi d'une grosse partie du travail, puisque ça peut se faire sans toi. Tout ce travail en amont n'a pas besoin d'être là en fait, elles peuvent suivre la méthode si c'est fait correctement. Si c’est tu prends en compte l'aspect aussi bien stratégique que mindset qu'évolution dans un cadre de coaching etc.
Donc, il y a pas mal d'ingrédients. Je vais pas tout te mettre là-dedans, mais bon quand tu prends en compte tout ça en fait, elles peuvent tout à fait avancer en autonomie et responsable de ce qu'elles font. Et ce travail-là, de définir la méthode, c'est un travail que je fais à mes clientes qui viennent me voir en disant "mais moi, je n'ai pas de méthode, je suis intuitive au travail et l'intuition", et en fait, on trouve toujours la méthode. Et un des effets secondaires, on va dire de mettre à jour cette méthode, c'est que tu te sens beaucoup plus légitime. Moi, mes clientes me le disent souvent, elles me disent grâce à ça, ça y est, j'ai repris confiance en fait, j'ai compris ce que je fais de différents, d'unique, et je me sens forte dans ce que je fais. Donc, là, c'est super important. Et quand t’as ça, tu peux l'appliquer à des groupes, bien évidemment.
2ème ingrédient : La posture
Le deuxième ingrédient, c'est ta posture.
Qu'est-ce que j'entends par là ? C’est que tu es dans une posture entre guillemets de "sauveuse" comme moi, je l'étais à l'époque sans m'en rendre compte. Imagine bien, je le faisais superviser, etc. Je travaille sur moi donc j'étais consciente qu'il ne fallait pas que je sois dans cette posture de sauveur, mais je l'étais quand même un peu, on ne va pas se mentir.
Donc quand tu te rends compte de ça en fait, que tu es dans cette posture de sauveur, et que tu changes cette posture-là pour être celle qui donne, celle qui redonne le pouvoir en fait, celle qui leur donne toute leur puissance, leur autonomie, leurs responsabilités, tu ressens plus la pression-là sur tes épaules : il faut que mes clientes réussissent, il faut que je donne tout de mon temps tout ce que je sais etc, t’es plus dans cette posture-là. Au contraire, tu es dans une posture où tu te demandes tout le temps "mais ok qu'est-ce que je dois faire", c'est-à-dire au sens quelle question je dois leur poser, de quel cadre elles ont besoin pour pouvoir trouver par elle-même un maximum de solutions et donc reprendre leur pouvoir.
Et quand tu es dans cette posture, ça t'amène à poser ton cadre, à poser tes limites. Moi, quand j'ai mes réunions de groupe, qu'on soit 10, 20 ou 50, ça n'a pas d'importance, je ne ressens pas de pression liée au nombre de mes clientes, et d'ailleurs, c'est un impact même avec l'individuel, c'est-à-dire que cette posture-là quand tu l’as, quand tu la modifies, quand tu la prends, ça change comment tu te sens en individuel.J'ai plein de clientes qui débloquent leurs succès une fois qu'elles ont débloqué cette posture-là. Pourquoi ? Parce que tout d'un coup, tu as plus peur d'être submergée par les clientes. Donc ça, c'est super important de travailler là-dessus et de bien connaître ton cadre, tes limites et d'être sûr que toi-même, tu as retrouvé cette puissance intérieure.
3ème ingrédient : Le message
Et puis le troisième point, c'est ton message.
Il attire ou bien des personnes qui veulent qu'on les sauve, qui veulent qu'on les baby sitte, et ce n'est pas dit méchamment dans le sens où on a tout dans notre vie des périodes où on a envie que quelqu'un fasse pour nous, que quelqu'un nous baby sitte, que quelqu'un nous aide voilà nous prendre par la main. On a toutes envie de ça, on est tous dans l'énergie parfois de la victime de la princesse et c'est normal, mais l'idée, c'est que quand tes clients viennent à toi, il faut que toi, tu les aides à être dans l'énergie de la reine, pas dans l'énergie de la princesse.
Donc ta communication, elle doit être là-dedans si tu veux des clients autonomes, responsables, qui peuvent suivre ta méthode, qui sont ok avec ton cadre qui avancent, qui prennent la responsabilité de leur succès et de leurs difficultés. Ta communication, déjà, va jouer un rôle très important.
Donc là aussi en fonction de ta communication, en fonction des clients que t’as aujourd'hui, tu vois ce que ta communication véhicule. Si tu as un maximum de clients responsables nickel, si tu as moitié-moitié, si tu n'as que ceux qui sont pas ou beaucoup de ceux qui sont un peu compliqués, on sent que c'est lourd, que l'énergie est lourde à porter, il se peut que ta communication ait besoin d'être réalignée justement. Mais ça, ça demande d'abord ne pas renier la posture.
Donc voilà les axes dont je voulais te partager. Je serais ravie de continuer cette discussion, que tu me dises toi aussi quels sont tes doutes ou tes peurs. Si tu ne fais pas encore d'accompagnement de groupe et parmi les points dont je t'ai parlé, qu'est ce qui te parle le plus aujourd'hui ?
À très vite!