Pour celles et ceux qui préfèrent lire.
Je viens vous parler de coaching de groupe. Cette semaine j'ai publié dans le groupe et sur ma chaîne Youtube une vidéo qui parlait de mes réticences au coaching de groupe.
En fait, il y a quelques années, j'étais dans cette peur par rapport au coaching de groupe. Et si tu n'as pas vu la vidéo, je t’invite à aller la regarder, elle est donc dans ce groupe facebook et elle est aussi sur ma chaîne youtube.
Et, dans les commentaires sur youtube, on m’a parlée de la difficulté finalement qu'on pouvait avoir, la peur qui pouvait être liée au fait d'avoir des membres difficiles à gérer.
Comment faire quand on a des clients qui sont « compliqués» ?
Il y a peut-être des gens qui vont être agressifs, vont monopoliser la parole. Qu'est ce qui se passe si je suis submergée par ça ?
Et j'ai trouvé vraiment la question super intéressante, parce que je pense que c'est une peur qui est assez répandue.
Je le vois à travers mes clientes, c'est souvent une peur répandue de te dire « mince, mais qu'est-ce que je fais avec cette personne-là, comment ça se passe ? »
Aujourd'hui je viens te partager comment, finalement, gérer ces personnes-là, et surtout je voudrais te le partager sur deux angles :
- un angle qui peut être un enjeu stratégique extérieur classique, c'est de partager mon point de vue, ce que je pense qu'il faut faire et comment moi je le fais quand ça se produit.
- Mais surtout, j'aimerais partager le côté intérieur et le travail au niveau de ton énergie qui est à faire, de façon à minimiser ce genre de situation, et surtout à apprendre à ce que ça ne se reproduise pas.
La première chose, j'aimerais qu'on revienne sur cette peur de se sentir dépassée par un membre difficile. Parce qu'il faut être honnête là-dessus, pour certaines personnes, ce n’est pas une question qui vient se poser maintenant si ce n'est ton cas aujourd'hui, c'est quelque chose qui te tue sans que ça pose question. C'est intéressant de les comprendre. Moi j'aime bien les comprendre, ce qui se joue, et je vais proposer une interprétation que j'ai faite pour moi, que je fais pour certaines de mes clientes, et peut-être que ça va te parler.
Si tu en as d'autres, n'hésite pas à les partager en commentaire.
Souvent cette peur, évidemment, va venir de nos expériences passées, peuvent être le fait d'avoir été rejetée.
En même temps, tu me diras, qui n'a jamais été rejeté dans son enfance ? Mais pour moi en fait, dans mon cas personnel, ça venait sur toute la difficulté à exprimer les émotions négatives. Alors comme j'ai été élevée dans un contexte où on n'exprime pas ses émotions, et surtout pas cette émotion négative, et donc on évite les conflits puisqu’on ne peut pas exprimer, on ne peut pas gérer le conflit, c'est compliqué. On ne veut pas être dans cette même situation d'émotions négatives. Donc moi j'ai été élevée dans cette optique d'éviter les conflits, et ça, c'est quelque chose que je n’avais pas forcément travailler avant de me lancer dans l'entrepreneuriat, de travailler sur toutes ces choses-là.
Et finalement, ce qui me faisait peur, c'était cette perspective-là. C'était de me dire « comment est-ce que tu vas gérer le conflit, sachant que tu ne peux pas exprimer une explosion d'émotions négatives, en plus devant les autres clientes, puisque c'est un groupe ? » Pour moi ça venait de là.
Dis-moi si, toi, c’est quelque chose qui te parle cette peur du conflit, et cette peur d'avoir à gérer finalement des émotions peut-être fortes, négatives, devant un groupe, ou si c'est autre chose qui te parle.
Ce qu'il faut comprendre, c'est que, quand on est dans cette situation là, ce qui se joue finalement c'est une expression de l'archétype de la victime en nous, c'est-à-dire c'est l'archétype de la victime. Je pense qu'il parle de lui-même, mais c'est un archétype de l'ombre qui est très puissant, et on a beau travailler sur soi pendant des années, c'est une part de nous qu'on ne va pas détruire, qu'on ne va pas supprimer. C'est une part qui est normal, mais c'est important de la reconnaître quand elle s'exprime et de pouvoir aller chercher une autre part, finalement, pour rassurer cette part de victime et qui pense qu'elle peut être submergée, qu'elle peut ne pas savoir gérer cette situation. Ça peut finalement l'emmener dans des fins fonds difficiles, et c'est d'aller chercher une autre part qui va venir donner les ressources nécessaires à cette victime.
C'est ce qu'on va voir aujourd'hui. Ce qu'il faut voir, c'est que le travail va se faire dans :
- le domaine intérieur,
- et le domaine extérieur.
J'ai commencé par l'intérieur, parce que ça commence toujours par l'intérieur de toute façon.
Qu’est-ce qu'on appelle un membre difficile ?
Alors les membres difficiles, dans un groupe, ce n'est pas les mêmes pour tout le monde. C'est-à-dire que, pour certaines, un membre difficile c’est quelqu’un qui va venir déclencher chez toi une peur, une émotion forte, une sensation de ne plus être dans ta posture finalement d'accompagnante, de coache, de formatrice, et qui va venir te déstabiliser pour te remettre dans l'enfant blessé, ou dans la victime, qui va activer une part de toi qui est une part qui se sent sans pouvoir, sans puissance.
Donc les profils peuvent être très différents.
En général, ça peut être, par exemple, quelqu'un qui va être agressif tout simplement, quelqu'un qui ne va pas être satisfait ou qui va être dans le jugement par rapport à d'autres membres du groupe. Ça peut être quelqu'un qui va monopoliser la parole, se plaindre tout temps, ça peut être quelqu'un qui n'a pas les résultats et qui le dit ouvertement en sessions de groupes et de manière plutôt en pointant la responsabilité sur toi par exemple, ou ça peut être quelqu'un qui ne veut pas suivre le process, qui résiste.
Il y a plusieurs profils, et tous les profils ne vont pas te déclencher. Pour certains ça va, tu vas savoir le gérer facilement, pour d'autres, c'est plus compliqué.
Donc la première chose à voir, c'est déjà les profils qui vont venir titiller un peu, te poser difficulté, ce sont les profils à travailler, sur lesquels tu as énormément à apprendre. Tu vas vraiment pouvoir te positionner. Donc c'est des cadeaux mal emballés, mais en tout cas c'est des cadeaux, ça c'est sûr. Mais ce qu'il faut voir c'est que ton client, quelle que soit la situation, dans ces profils qu’on vient de décrire, c'est une façon que ton client a de se comporter à ce moment-là, mais c'est une part de lui qu'il exprime bien sûr, il est bien plus que ce profil.
Après, on se comprend, ce qu'il faut voir, c'est que dans tous les cas, que ça soit le client qui dit, qui se plaint tout le temps par exemple, et qui veut monopoliser la conversation, que ça soit le client qui ne peut pas suivre et c'est pas parce que c'est pas pour lui, que ça marche pas pour lui, celui qui est coincé, qui n'arrive pas à avancer, qui comprend pas, et c’est quel que soit son profil, même celui qui est dans le jugement, c'est un client qui est coincé dans son l'archétype, lui aussi de la victime. C’est à dire que, quelque part, il considère que ce n’est pas en son pouvoir d'avancer.
Donc il est coincé dans ce profil de victime, et finalement, quand on est un peu en profil de victime, qu'est-ce qu'on va créer ?
Tu connais sûrement le triangle de Cartman. Mais on va créer le bourreau, le sauveur.
Donc s'il est un profil victime, et qu'il a du mal à le vivre, ce n'est pas quelque chose qui est facile à vivre pour lui, il va peut-être passer en bourreaux et c'est là qu'il va devenir agressif. Mais dans tous les cas, quelle que soit la situation, c'est la preuve qu’il n'a pas pris la responsabilité de ce qui lui arrive.
Par exemple, si je considère que je suis un programme et que ça ne donne pas les résultats que je veux, et que je considère que ce n’est pas de ma faute, quelque part je m'enlève tout le pouvoir que j'ai d'adapter les choses à moi, de les intégrer pour moi, de comprendre ce qui est juste pour moi, et donc se met en position de victime. Si je suis en mode où je me plains tout le temps, j'ai besoin de raconter à tout le monde ce qui ne va pas, mais quelque part je n'arrive pas à gérer mon flux d'émotions, je n'arrive pas à penser que je peux vraiment sortir de là, et je suis en mode victime.
Si je n'arrive pas à suivre ce process, je n'y arrive pas, ça ne marche pas, je n'arrive pas à suivre les étapes, c’est à moi, en tant que cliente, de comprendre ce qui est bon pour moi, comment je m'adapte, de quoi j'ai besoin etc. Si je ne fais pas ça aussi, je suis en mode victime.
Qu'est-ce que ça dit en fait si ton client est en mode victime ?
Ça dit que quelque part, sans le vouloir, tu es en mode sauveur. Donc ça veut dire que quelque part, avec ce client là ou avec ces clients-là, tu es positionnée dans ton accompagnement en mode sauveur.
Et parfois, c'est très insidieux. J'en parlais avec une cliente qui accompagne aussi les thérapeutes, on se disait ça, qu’on a beau travailler sur ce mode là, sur le fait de ne pas être en mode sauveur, on est toujours à un moment ou un autre plus ou moins en fonction des situations dans ça.
La première chose au niveau intérieur, c'est de comprendre comment ça se manifeste chez toi, comment ça se fait que tu as ce mode sauveur-victime qui s'est activé. Et ça, c'est quelque chose qu'on va faire à partir d'exemples très concrets.
Il faut vraiment qu'on voit la situation précise qui déclenche ce qui se passe. Ce n’est pas un travail qui se fait ex nihilo, on va parler comme ça, et puis non. Ça se fait vraiment de manière précise.
Pourquoi ? Parce qu'il y a énormément de couleurs. L'archétype du sauveur, de la victime, c'est vraiment 50 nuances de sauveur. Tout est possible, donc il faut vraiment aller chercher ce qui se passe à ce niveau-là, qu'est ce qui fait que tu te mets là.
Ça c'est la première chose. Aller comprendre comment ça s'est manifesté chez toi et comment toi tu es le miroir de ce que ton client te renvoie. C'est-à-dire, si ton client est en colère et que ça te déclenche, comment toi tu ne t’autorises pas à être en colère, ou est-ce que tu ne t'autorises pas être en colère, ou est-ce que toi tu te comportes en victime ? Donc on va toujours aller travailler en mode miroir, comprendre vraiment où ça se joue dans ton activité, et parfois ce n'est pas que dans ton activité, ça peut aussi être dans d'autres domaines de ta vie, donc c'est vraiment aller chercher ça de manière large.
L’archétype de la reine
Ensuite, l'idée c'est d'aller travailler à régler ça bien évidemment, c’est assez important, donc aller comprendre comment se positionner.
Et c'est là qu’un autre archétype va pouvoir venir à ton secours.
Pourquoi ? Parce que pour régler ça, il va falloir que tu changes de posture. Il faut que tu changes de croyance aussi, il faut que tu changes dans ta façon finalement de percevoir ton rôle au niveau des clients. Et ça, pour moi, j'ai un archétype que j'aime beaucoup qui est l'archétype de la reine. J'en ai déjà parlé, mais l'archétype de la reine, c'est celle qui sait, c'est celle qui sait qu'elle peut créer, qu'elle peut obtenir les résultats, c'est celle qui n’a pas besoin de se faire aimer en fait. Elle règne sur son royaume, elle est à sa place, elle n'a pas besoin de prouver quoi que ce soit, elle n'a pas besoin de se faire aimer, et donc de se faire plus petit ou de sauver pour apporter cet amour.
Cet archétype de la reine ça va t'amener toi à te poser la question concrètement « comment est-ce que j’incarne au quotidien cette personne que j'ai envie d'être ? »
Alors l'archétype de la reine, il faut se l'approprier chacune.
On y met chacune derrière ça des énergies différentes, des envies différentes, il faut aller regarder tout ça. Mais en gros, c'est « comment est-ce qu’ensuite je prends cette posture-là ? » Et c'est là qu'on va diffuser cette énergie dans la partie plus extérieure.
Une fois qu'on a fait ce travail intérieur, « je reconnais la victime en moi je reconnais les profils ou les situations qui l’ont activé, je comprends dans mon histoire et dans ce que je mets en place aujourd'hui comment ça s’est activé et je comprends comment je joue au sauveur sans le vouloir avec ces membres-là qui ont des difficultés et j'active chez moi un archétype plus puissant de pouvoir personnel, l'archétype de la reine et je l’infuse dans l'extérieur, c'est-à-dire dans mon entreprise, dans mes offres. »
Et ça c'est ce qu'on va voir maintenant.
Comment est-ce que j’infuse ça à l'extérieur ? Et après on parlera de comment le gérer sur le moment.
La première chose, c'est cet archétype de la reine. Il doit représenter l'énergie pour toi.
Par exemple, pour moi il y a deux choses qui sont hypers importantes pour Rêv’elle coaching, c'est l’empowerment, donc le côté responsabilité, pouvoir personnel, puissance, et le côté flow, fluidité facilité, les choses se font dans quelque chose qui est juste, qui est aligné, qui coule.
Donc cette énergie là, ce n’est pas juste quelque chose que je dois noter dans un journal le matin, c'est quelque chose qui doit être présent, qui doit être dans toute l'entreprise en fait. Moi je veux l'incarner, mais ça doit se refléter dans l'entreprise.
Comment ça fonctionne ? Ça veut dire que tu dois regarder comment tu travailles avec tes clients, que ce soit en groupe ou en individuel, ou même un programme en ligne, parce que, parfois, on pense qu’on a réglé le problème du sauveur parce qu'en individuel on est arrivé à se positionner, et puis à côté de ça, son programme en ligne, on va donner un maximum d'informations, voir les programmes hyper touffus, on n'arrive pas à les vendre tellement il y a de choses à l'intérieur. Parce qu'on a toujours cette énergie du sauveur dans l'entreprise.
Donc c'est vraiment d'aller regarder tout ça, et de se dire"comment ?" Donc moi dans mon cas c'est l’empowerment, c'est la partie puissance personnelle, je prends cet exemple-là, toi prends l'exemple qui correspond bien sûr à ton entreprise : comment est-ce que je le fais rentrer dans mon entreprise ? Qu'est-ce que ça implique ? De quoi ont besoin mes clientes pour être rappelées que elles sont dans leur pouvoir personnel ? De quoi elles ont besoin pour le ressentir au quotidien ? Qu'est-ce que moi je dois faire ou ne plus faire pour transmettre cette notion d’empowerment ? Qu'est-ce qui doit y avoir dans mes accompagnements, qu'est-ce que je dois enlever ?
Il y a toute cette réflexion là à faire. Et quand je travaille là-dessus avec mes clientes, on va vraiment rentrer dans le détail de se dire « ok, de quoi tu parles en séance de groupe ? Qu'est-ce que tu réponds à ce genre de questions ? Qu'est-ce que tu dis exactement ? quelle posture tu as ? On va vraiment aller voir dans le détail parce que c'est insidieux en fait, c'est quelque chose qu'on fait de manière inconsciente bien évidemment, on a toutes envie d'aider nos clients sans que ça pause de problématique.
Donc ça c'est la première chose, c'est poser ce cadre, les règles du jeu.
Les règles du jeu c'est qu'est-ce que j'attends de mes clients, qu'est-ce que j'attends de mes clients en termes de croyance, en termes de comportement, en termes de d'action, de choses comme ça en fait. Ce n’est pas qu'est-ce que j'attends en termes de résultats, ça ça leur appartient. Par contre qu'est-ce que j'attends en termes de posture.
Tu vois moi par exemple quand tu rejoins mes programmes, certains de mes programmes ont des séances de groupe, d'autres pour des entrepreneurs beaucoup plus avancés n’en ont pas, mais certains l’ont, quand tu rejoins les programmes et que tu viens dans ces séances de groupe, tu sais dès le départ que il y a une certaine posture, tu sais que tu viens t'entraîner à être dans cette posture de pouvoir, tu viens pas pour te plaindre en fait, parce que si tu sais que ça mènera à rien et que c'est pas ça que tu viens de t'entraîner à faire tu vois, tu prends pas l'accompagnement pour être copine avec moi, tu prends un accompagnement pour avancer, tu vois le truc.
Donc voilà, ça c'est l'idée. Ensuite, une fois que tu as fait ça, que tu as posé le cadre, les règles du jeu adaptées bien sûr, moi je te parle d’empowerment, adaptées à ton cas, cette énergie là il faut aussi qu'elle soit dans ton message. Parce que si tu as un décalage entre ce que tu fais en session, tu te sens finalement à ta place, forte, mais que tu continues d'attirer par ton message qui n'est pas tout à fait aligné ou parce que dans un contexte de communautés les gens te reconnaissent moins, tu te sens sans moins à l'aise, donc tu oses moins dire les choses, ben tu attires des gens qui ne correspondent pas au profil ou tu transmets pas les bonnes règles ou la bonne énergie, tu recréés le problème, tu vas attirer de nouveau des personnes qui vont venir appuyer sur tes déclencheurs tu vois et qui vont créer ces problèmes-là en groupe.
Donc là aussi il faut que ça soit depuis le départ.
Mettre en place des process
Il faut que ça soit reflété dans ton cadre, dans tes offres, dans ta communication, mais il faut aussi que ça soit reflété dans tes process, et c'est là qu’on n’en vient point crucial c'est à dire qu'est-ce que tu fais si ça ne se passe pas bien, qu'est-ce que tu fais avec un client avec qui ça ne se passe pas bien.
Et là c'est vraiment de de se dire : est-ce que je suis prête à aller au bout de ce que je dis, c'est à dire que si mon travail c’est l’empowerment et que j'ai au sein de mon programme quelqu'un qui est dans un mode victime et qui ne veut pas sortir de ce mode victimes malgré les choses mises en place, il faut peut-être faire le constat que le match n'est pas bon, c'est à dire que finalement tu as peut-être laissé rentrer quelqu'un qui n'aurait pas dû rentrer ou tu ne t’en es pas rendue compte. Il s'est passé quelque chose et là il faut être prêt finalement à laisser partir son client.
Et dans une vie d'entrepreneure et d'accompagnant, ce sont des choses qui se produisent.
Dis-moi si c'était quelque chose que tu as déjà vécu, je serais ravie d'en savoir plus.
Là il faut être prêt, et moi ça m'est déjà arrivé de dire à une cliente, donc jamais en public bien évidemment, on a une relation qui est établie donc ça se fait en privé, mais de dire une cliente « écoutes je pense effectivement voilà on est peut-être pas sur la même longueur d'onde et le principe est qu’il vaut peut-être mieux de se séparer ».
Et là encore, souvent on hésite à le faire parce qu'on se dit oui mais la pauvre il faut que je l'aide et je n'ai pas aidée, je n’ai pas rempli ma mission, et là on retourne dans le sauveur.
Mais l’avantage si tu restes dans ta posture de reine, c'est que tes clientes tu les vois comme des reines. Moi je vois mes clientes comme des reines, je vois leur puissance, même celles qui ne voient pas encore, je le vois, je vois la puissance.
Donc si je devais être amenée à dire à l'une d'entre elle « écoute on ne peut pas continuer ensemble, ça ne colle pas », je n’ai pas l'impression de la desservir, au contraire j'ai l'impression de l'aider à reprendre son pouvoir et d'aller vers quelqu'un avec qui ça ira beaucoup mieux, avec qui ça va fonctionner tu vois.
Donc encore une fois cet archétype de la reine, moi je le trouve hyper puissant. Je pense que, c'est ce que je travaille, c'est ce que j'appelle la posture en fait, c’est ce que je travaille dans mes accompagnements parce que je considère que c'est vraiment le cœur, c'est ça qui va vraiment aider à faire face à toutes les situations et surtout à ne pas reproduire ce genre de situation.
Voilà ce que je voulais te partager aujourd'hui et te dire que cette peur, pour en revenir à notre sujet initial, c'est vraiment l'occasion de comprendre où est ce que toi dans ton entreprise tu as laissé ton pouvoir de reprendre ton pouvoir.
Et tu vas voir que, quand tu fais ça, il se passe un truc extraordinaire, c'est à dire que quand tu laisses partir ne serait-ce qu'un client qui n'est pas dans le bonne énergie ou dans l'énergie juste par rapport à toi, il n'y a pas de bonne ou mauvaise, mais quand tu laisses parti ne serait-ce qu'un client, mais tu en laisses rentrer des dizaines en fait parce que tout d'un coup, parce que tu t'es posée, parce que tu as peut-être pris ta place, tu assumes qui tu es, tu as posé ton cadre, tes limites, et tu les fais respecter parce que tu te fais respecter toi-même, tu deviens hyper magnétique en fait parce que qu'est ce qui nous attire en fait, c'est les personnes qui sont elles-mêmes, qui montrent qu'elles sont elles-mêmes.
C'est aussi simple que ça. Tes clients vont revenir à toi parce qu'ils ont envie de l'énergie que tu dégages ; si tu la dégages qu'un tout petit peu ou de temps en temps etc, ils viennent moins que si tu es vraiment posée.
Je vous encourage donc à ne pas vous laisser freiner par cette peur, parce qu’au contraire, c'est grandir, c'est à travers j'ai envie de dire ces expériences là qu'on grandit et c'est quand on grandit que notre entreprise grandit.