Je ne sais pas vous mais moi, il parait que, je suis très carrée.
Les plannings, les actions, c’est mon rayon. Si j’ai rendez-vous à 14h, je serais à l’heure, si je dis que je vous rappelle, je le fais.
Normal me direz-vous dans mon métier.
Alors qu’est-ce qui ne tourne pas rond ? 😉
Eh bien, je ne suis pas que ça. Je suis également très douée pour organiser des chasses aux trésors, j’adore écrire des contes et j’ai tendance à croire entre autres que les rêves sont presque des êtres vivants et que l’impossible n’est qu’un point de vue.....
J’en ai assez d’être mise dans une case, quelle que soit sa forme géométrique !
Oui, j’ai plusieurs facettes et si vous faites du coaching avec moi, vous verrez que votre sensation m’intéresse tout autant que votre stratégie commerciale !
Trouver sa passion et vouloir en vivre, vaudrait-il dire cacher son côté rêveur, doux, curieux, sensible, intuitif, créatif ? A-t-on besoin d'"être une autre" pour réussir ?
Voici donc 3 situations qui m’agacent. N’hésitez pas à me faire partager les vôtres.
1. Les réunions de réseautage où tout le monde se ressemble et dont on repart le moral dans les chaussettes
Je suis sûre que vous voyez ce que je veux dire. Tout le monde est habillé beaucoup plus pro que vous, a une carte de visite qui brille et lu les derniers articles économiques.
Vous avez l’impression de répéter cinquante fois la même phrase à quelqu’un qui n’a qu’une envie : placer la sienne et repartir.
Vous ressortez vidée, en proie au doute, avec la sensation de ne pas être à votre place. Vous vous demandez même si vous ne devriez pas tout laisser tomber....
2. Les conseils avisés de ceux qui vous expliquent que vous devez TOUT changer pour réussir parce que là, vous n’êtes pas assez, enfin vous êtes..... trop... VOUS.
Vous avez une idée, un projet, une envie mais ça ne colle pas vraiment avec ce qui existe déjà. Alors en clair, ce qu’on vous propose, c’est de rogner votre projet pour le faire rentrer dans une case (nous y revoilà !) ou de vous comporter comme si vous étiez quelqu’un d’autre avec davantage le sens du business. Vous vous surprenez alors à bafouiller voire dans les moments de fatigue à acquiescer.
3. Les questions du style «mais c’est quoi en fait ce que tu fais, c’est un métier ?»
Comme si partager ce que l’on sait faire ou ce qui nous passionne devait forcément être clairement défini par une chambre de commerce.
Créer une activité qui nous ressemble, exercer un métier à notre façon, vouloir partager nos talents, embellir le monde... c’est interdit ? Non mais, sérieusement.....
Alors, à toutes celles qui exercent des professions peu connues ou mal comprises, celles qui vendent les produits qu’elles ont créé elles-mêmes, celles qui veulent mettre du beau, de l’art, du doux, du magique, du sensible, du feeling, du rêve.... dans ce qu’elles font, je dis :
BRAVO les filles !
Le monde a besoin de vous. Ne laissez personne vous dire le contraire .... même pas vous-mêmes 😉
Merci pour ce coup de gueule du vendredi ! Je me reconnais dans toutes ces situations et ça fait du bien de se sentir moins seule ;). En ce qui me concerne, on me reproche souvent de partager trop facilement et de ne pas être assez agressive commercialement parlant. Mais tant pis, c'est comme ça que j'aime travailler et c'est ce qui compte non?
C'est vrai qu'on pourrait ajouter le bon vieux "il ne faut pas trop donner !!!". Comme vous, je ne crois pas à l'agressivité commerciale. Vous avez bien raison de travailler comme vous aimez. C'est le plus important !
Je me retrouve tout à fait dans le syndrome de la case dans laquelle on est censé entrer. Le parcours "logique", le diplôme respecté, la méthode qui va bien .. tant de choses qui semblent s'imposer à nous si on a envie de réussir. En fait, quand on s'attarde un peu plus et que l'on regarde autour de nous, les parcours diversifiés non seulement existent mais réussissent tout aussi bien. Steve Jobs a étudié la calligraphie à la fac. Richard Branson n'a pas fait d'études universitaires, pas plus de Marc Simoncini. Sont-ils hors cadre ? Oui. Ces profils sont-ils rarissimes ? Non. Le point commun de ces personnes est qu'elles se sont trouvées et sont honnêtes avec elles-mêmes.
Merci Nathalie pour ces conseils qu'on ne répètera jamais assez !
Merci Thibaut. C'est important de partager tout ça pour réaliser qu'on n'est pas seul à "ne pas bien entrer dans la fameuse case".