Certains d’entre vous le savent peut-être déjà, mais en juin dernier j’ai été contactée par Eyrolles pour écrire un livre, et je voulais vous partager, non pas tout le cheminement qui a amené à ça, mais ce qui me semble être le plus important.
Voici donc les 4 grandes décisions qui m’ont permis d’obtenir ce contrat d’édition avec Eyrolles.
C’était quelque chose dont je rêvais depuis très longtemps. En fait, je crois que j’ai eu envie d’écrire un livre dès que j’ai commencé à savoir lire tout simplement !
1 – J’ai décidé d’écouter mes tripes
J’avais toujours en tête cette idée qu’un jour j’écrirais un livre, mais pour moi c’était un peu comme un rêve d’enfant.
C’est-à-dire que j'y croyais sans y croire ; ce n’est pas comme quand j'ai créé Rêv’elle Coaching par exemple. Ca c'était un rêve de femme ; je me sentais dans mon leadership, c’était quelque chose de concret.
Et puis un jour, j’étais en appel avec mon mentor, et j’ai décidé de déclamer fièrement que je serai un auteur. Je me suis dit « j’écris déjà tous les jours », donc c'est à ma portée, et j’ai pris la décision, à ce moment-là, d’être un auteur. Et je l’ai prise, cette décision, avec mes tripes de femme. Pas avec ma tête d’enfant.
Ça, c’était en avril ou mai de cette année ; et il y a quelque chose en moi qui a « shifté ». C’est-à-dire que cette décision-là, ce n’était plus du « un jour, quand je serais grande, j’écrirais un livre », c’était « ça y est, c’est décidé, ça va se produire ». Et deux mois plus tard, Eyrolles me contacte !
C'a été aussi le fruit de deux autres décisions d'une troisième décision qui a fait qu’ils m’ont choisie.
Ils m’ont contactée à propos d’un programme que j’ai lancé il y a peut-être deux ou trois ans. Or, ce programme-là, quand je l’ai lancé, il n’avait pas sa place. C’est-à-dire que d’un point de vue business, ce n’était pas logique de le lancer à ce moment-là, j’avais plein de travail, j’avais plein de projets en cours, mais en fait, je me suis réveillée une nuit en me disant « c’est ça qu’il faut que tu fasses », et avec une envie, une espèce de flamme de me dire « c’est absolument ça qu’il faut que tu fasses ». Et donc j’ai écouté cette intuition – comme je le fais pour mon business régulièrement – et malgré la voix qui me disait « oui mais tu te rends compte, là ce n’est pas le bon moment, en plus avec les enfants tu as plein de choses » - ce n’était le moment ni personnellement, ni professionnellement – c’était le moment au niveau de mes tripes, encore une fois, au niveau de mon intuition.
Je l’ai fait, ça s’est super bien passé, j’ai développé une notoriété avec ce programme, qui existe toujours ; et ce programme-là, certains de mes mentors m’ont même dit : « Tu sais il n’est pas complètement aligné, tu devrais peut-être le mettre de côté » ; et moi je savais au fond de moi que ce programme devait rester. Et je l’ai suivi mon instinct.
Car ce n’est pas parce qu’on choisit un mentor ou une coach ou une formatrice, qu’on perd son libre arbitre, bien au contraire. Et c’est d’ailleurs une des caractéristiques que je cherche dans mes clientes. Je travaille avec des femmes qui ont cette autonomie, cette responsabilité, qui se disent « je viens, j’écoute, j’apprends, je suis guidée, mais au fond de moi, je choisis ma voie »
2- Alliance VS concurrence
La deuxième décision est aussi d'une certaine manière, une question d'intuition.
Depuis quatre ans maintenant, voire un peu plus, je suis en contact, tous les mois, avec une personne qui pourrait être considérée – et qui est considérée par certains – comme une de mes concurrentes.
Sauf que la concurrence, pour moi, c’est une vision complètement démodée des choses, encore plus dans l’accompagnement qu’ailleurs.
A savoir qu’on n’hésite pas entre deux coachs parce que celle-là elle a une séance de plus ou celle-ci est un peu moins chère, etc… on décide de travailler avec quelqu’un qui va nous guider, quelqu’un qui va nous aider à faire sortir des tripes des choses, et quand on prend cette décision, on la prend avec notre intuition, notre cœur.
Donc c’est un choix d’âme, de cœur –je voulais dire de cœur et j’ai dit d’âme, donc voilà ! – et dans ce domaine-là, pour moi il n’y a pas de concurrence, pas de compétition. Ce qui fait que j’échange librement avec cette personne, et je pense qu’elle aussi, elle est dans cette énergie. Un jour, Eyrolles lui a demandé, si elle connaissait des gens qui pouvaient écrire sur le sujet et elle a donné mon nom.
3 – Alignement et éthique.
Et enfin, la troisième décision est lié à un choix que j'ai fait il y a a longtemps de me développer suivant mes valeurs UNIQUEMENT.
Lorsqu'Eyrolles faisaient leurs recherches pour voir quels auteurs ils pouvaient trouver pour la thématique – ce qui a fait la différence, c’est mon alignement et mon éthique, notamment par rapport à la vente. Ce sont les valeurs que je mets dans mon travail. Le contact que j’ai eu avec la maison d'édition m’a dit : « Vous êtes la seule à tenir ce langage et à le mettre en pratique. »
Et en fait, c’est quelque chose qui, pour moi, a de l’importance parce que depuis que j’ai créé Rêv’elle Coaching, j’ai toujours travaillé en fonction de mes valeurs. J’ai toujours refusé le Marketing de la peur, j’ai toujours refusé les solutions faciles, même au début quand je n’avais pas le revenu que j'ai aujourd’hui, quand j’avais des mois difficiles, même quand on me disait « Mets de la fausse urgence, mets ci, mets ça, et tu vas voir ça va fonctionner plus vite » ; même dans ces moments-là, pour moi le jeu n’en valait pas la chandelle. Je ne voyais pas comment je pouvais aider les femmes à reprendre leur pouvoir, à oser être qui elles sont, à exprimer leur message pour changer le monde – parce que c’est ça qu’on fait, on ne va pas se leurrer, on est en train de changer le monde, chacune une pierre à la fois, en apportant une nouvelle façon de penser, de penser la façon de prendre soin de soi, de prendre soin de son business, de prendre soin de sa santé, de ses enfants, tous ces domaines dans lesquels vous travaillez vous - et on ne peut pas changer le monde en utilisant les anciennes valeurs quand ça nous arrange. Et on ne peut pas construire son business sur la peur.
Il y a longtemps j’ai pris cette décision, et elle n’était pas facile à tenir ; et parfois, il y avait des moments où j’aurais pu basculer en me disant « Allez, quand même je pourrais tenter ça pour voir si ça marche ». Mais pour moi, l’alignement est la clé du succès.
4 – J’ai élevé ma posture
Une dernière chose que je voulais partager avec vous, c’est qu’on a l’impression qu’écrire un livre, c’est énorme ! Et honnêtement, c’est quand même un gros truc ; j’ai à peu près 200 pages à faire donc ce n’est pas non plus un article de blog.
Mais ce livre-là, je n’aurais pas été capable de l’écrire il y a deux ans. Parce qu’à l’époque, Rêv’elle Coaching n’était pas designé pour m’amener la simplicité et l’espace que je recherche.
Un de mes moteurs personnels, c’est élever ma posture. Ma posture de coach, d’accompagnante, élever ma posture de femme, élever ma posture de maman, ça c’est vraiment ce qui me fait vibrer. C’est le cœur de mon travail perso aussi. Et pour élever ma posture, j’ai besoin d’espace.
Et donc, j’ai vraiment repensé mon activité depuis quelques temps pour m’amener la croissance que je souhaite, mais différemment.
Ce qui veut dire que j’utilise beaucoup moins de stratégies qu’avant, mais beaucoup plus efficaces ; j’ai une communication qui a changé aussi, et qui elle-même est beaucoup plus efficace, et m’amène beaucoup plus de résultats qu’avant, dans un laps de temps moindre.
Donc voilà, c’est ce que je voulais vous transmettre. Je sais que beaucoup d'entre vous ont envie d’écrire un livre, et je voulais vous parler de cette importance de bien choisir vos décisions, de vous en tenir à votre intuition et à vos valeurs.
C'est la clé du succès.
Hier justement, j’ai commencé une première séance avec une de mes clientes qui y va à fond ; elle m’a dit « C’est la première fois que je me sens aussi alignée ! » ; et en fait quand vous êtes alignée, quand vous êtes absolument décidée, pourquoi c’est fluide ?
Pas parce que c’est la loi de l’attraction, ou peut-être, je n’en sais rien.
Mais parce que, surtout, vous avez enlevé votre propre blocage. Et quand vous n’avez plus ces propres blocages, cette espèce d’indécision, vous êtes « unstoppable ». Inarrêtable, comme disent les américains !
Alors allez-y à fond !
charlene
Merci pour cet article qui me rassure beaucoup lorsque je réfléchi à prendre une décision pour mon business qui est à l'encontre de mes valeurs (et que je me dis au fond de moi, ok j'écoute son conseil mais ce n'est pas ce que j'ai envie de faire!) alors qu'elle vient d'un coach, d'un mentor ou d'une personne expérimentée qui a réussi (car oui on va chercher les bons conseils chez ceux qui ont déjà réussi!). Je me dis que si je ne réussis pas, c'est principalement à cause de cela, mon manque d’exécution d'une stratégie recommandée mais qui ne m'allait pas du tout...Je me sens agir comme un robot et ne plus suivre mon instinct, est-ce que c'est toujours comme ça au début quand on lance son activité...? on n'a pas de résultat, on manque de confiance alors on prend un coach, une formation mais on écoute TROP leur conseils et on exécute sans réfléchir...
En tout cas, je viens de découvrir le blog et je ne m'arrête plus de lire tous vos articles!
Nathalie Antonio Giraud
Bonjour Charlène, merci de ton commentaire. Oui je dis toujours à mes clients que l'idée est de trouver un équilibre afin de s'approprier les stratégies et de rester à l'écoute de son intuition !