Pour celles et ceux qui préfèrent lire.
Aujourd'hui je souhaite te partager trois stratégies d'évitement que j'avais en place avec Rêv'elle coaching à une certaine époque.
Je ne me rendais pas compte, mais qui étaient devenues des stratégies d'échec, c'est-à-dire une façon d'échouer, de ne pas être en tout cas à la hauteur du succès que je voulais créer. Et je voulais te partager ces stratégies d'évitement parce que je les vois souvent, je les vois passer sur les réseaux, je les vois parfois dans la communication que je lis, dans les messages que je reçois, je le vois aussi dans certaines de mes clients qui rejoignent mes programmes, et je sais à quel point ça peut être dommageable pour une entreprise.
Qu'est-ce que c'est qu'une stratégie d'évitement ?
Ce que j'entends par là, c'est ce que tu vas mettre en place pour éviter certaines émotions que tu n'as pas envie de ressentir. Et dans le cas que je veux partager là, dans mon cas, c'était trois émotions en particulier : c'étaient la déception, le rejet et la peur d'échouer, le doute. C'est assez lié.
On veut absolument éviter ces émotions-là, c'est-à-dire qu'on veut éviter de les ressentir, on veut éviter de les avoir à l'intérieur de nous, on veut éviter d'avoir à en tirer la leçon qui va avec, etc. Donc on va, sans s'en rendre compte même, parfois mettre en place quelque chose qui, finalement, est de l'auto-sabotage pour ton entreprise, mais qui, sur le court terme, semble être une bonne idée pour ne pas être confrontée à tout ça.
La stratégie d'évitement sur la déception
La première, c'était la stratégie d'évitement pour la déception.
C'était quelque chose qui se traduisait par : j'évitais de lancer de nouveaux produits par exemple. Donc je me disais "j'ai eu des expériences où je n'ai pas eu exactement le nombre de ventes que je voulais et donc je n'ai pas envie d'être déçue, je n'ai pas envie de refaire tout un lancement, refaire toute une série de choses et être déçue".
Et donc, quelque part, il y avait une voix au fond de moi qui me disait "oui mais de toute façon tu n'as pas le temps de créer des nouveaux programmes, et puis ça sert à rien de créer ça, parce que à la place il vaut mieux que tu te concentres sur une autre partie de ton business, etc." Donc il y avait toute une rationalisation derrière.
A aucun moment je me disais "j'ai peur d'être déçue donc je ne le fais pas", sinon j'aurais travaillé dessus.
Mais c'était plus inconscient et je rationalisais ça en me trouvant plein d'excuses pour ne pas le faire.
Et puis qu'est-ce qui se passe quand tu fais ça ? Il se passe que, quelque part, à partir du moment où tu évites d'être déçue, forcément tu ne passes plus à l'action et forcément tu restreins ta créativité, puisque tu n'oses plus faire certaines choses de peur d'être déçue.
Et qu'est-ce qui se passe quand tu restreins ta créativité ? Soit tu t'épuises, parce que pour compenser en termes de chiffre d'affaires, etc, tu vas travailler plus dur, plus fort, donc tu es dans faire faire faire et tu t'épuises, ce qui était mon cas. Soit tu vois tes résultats décliner, parce que il n'y a plus de fun, il n'y a plus de joie, il n'y a plus de créativité, etc.
Or, il y avait une troisième alternative que je n'avais pas comprise à l'époque et qui est que : être entrepreneure, aventurière, être une traceuse de chemin, être une messagère, être porteuse d'une vocation, etc, ça ne veut pas dire planifier pour le 14 mars 10 personnes qui rentrent dans mon programme et si elles ne rentrent pas ça veut dire que je suis en échec total et que c'est la catastrophe. Non. Ça veut dire en fait que, accepter le flow, accepter que les choses puissent se faire à un rythme qu'on n'a pas prévu, c'est-à-dire que parfois il faut deux, trois, quatre lancements avant de comprendre et de nettoyer ce qu'on a besoin de nettoyer pour obtenir un résultat.
Et ça, si je refuse d'être déçue, je ne peux pas le faire, je ne peux ni accéder à la magicienne en moi qui a des idées, qui est créative, etc, qui se laisse emporter par tout ça, ni accéder à la personne en moi qui est capable d'analyser, de comprendre, de savoir ce qui se passe pour améliorer les choses. Donc ça c'était la première stratégie d'évitement.
La stratégie d'évitement sur la peur du rejet
La deuxième stratégie d'évitement, c'était sur la peur du rejet.
Donc la peur du rejet, moi j'avais vécu une expérience en vente peut-être très dure dans un ancien boulot où on vendait vraiment à l'ancienne, si tu ne peux pas rentrer par la porte rentre par la fenêtre, enfin voilà, on force, on pousse, on tire. Bref, j'en étais tombée malade physiquement de cette expérience, parce que je ne m'étais pas arrêtée, et la vente du coup me faisait peur, cette notion de "je n'ai pas envie de revivre tous ces moments où il faut pousser, ces moments où on est dans le rejet, où les gens disent non, etc".
Et donc quand je disais que j'avais peur de la vente, je me racontais aussi, je n'aime pas ce côté commercial, je n'aime pas ce côté on pousse, etc.
Mais la vraie raison ce n'était pas celle-là. La vraie raison c'est que c'est une stratégie d'évitement quand je me dis ça, parce que je pourrais tout à fait faire le constat que je n'aime pas quelque chose et construire autre chose qui me plaît, comme on le fait dans plein de domaines.
S'il y a une façon de travailler qui ne te plaît pas, rien ne t'empêche de créer ta propre façon de travailler. Si tu as des expériences de vente que tu trouves qui ne fonctionnent pas pour toi, qu'est-ce qui t'empêche de créer d'autres expériences de vente ? Rien.
Mais là, en l'occurrence, c'était une stratégie d'évitement, donc je me répétais je n'aime pas vendre.
Et qu'est-ce qui se passe quand c'est comme ça ? Tu évites te vendre.
Donc qu'est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire que tu ne parles pas de tes offres, ça veut dire tu ne parles pas de tes tarifs, ça veut dire quand tu es en communication avec quelqu'un, tu donnes un maximum de conseils pour qu'elle t'aime bien, surtout qu'elle ne te rejette pas, que ton client / ton futur client ou pas ne te rejette pas mais t'aime bien, donc tu vas essayer d'aider, de donner des trucs gratuits, etc. Bref tu es dans une démarche là aussi qui est d'auto sabotage, puisque tu n'es plus dans le service pour ton futur client, à savoir : à l'écoute et qu'est-ce qui est bon pour elle ou pour lui et est-ce que mon programme correspond ou pas. Mais c'est dans une autre énergie de : comment est-ce que je peux me faire aimer pour ne pas être rejeté ?
Dans mon cas, c'était purement un travail intérieur à faire. Je la vois encore passer souvent, parfois même en lisant des communications, je me rends compte qu'il y a ça qui se joue derrière.
La stratégie d'évitement sur la peur d'échouer
La troisième stratégie d'évitement donc, c'était d'éviter la peur d'échouer, donc c'était d'éviter cette peur, ce doute en fait de est-ce que ça va marcher ou pas.
Qu'est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire que une grande partie finalement de mon temps à l'époque était passé dans : il faut que je m'agite, il faut que je fasse un max de choses, il faut que j'apprenne un max de stratégie, il faut que je me forme auprès de plein de monde, etc. Ce qui à la base est super positif, s'améliorer, se former.
C'est pour ça que c'est une stratégie d'évitement, parce que l'histoire que tu te racontes, qui va avec, est positive. Mais ce qui avait en-dessous, c'est cette peur d'échouer, cette peur de se dire "qu'est-ce que je vais faire si ça ne marche pas". Et ça c'est vraiment un truc à regarder en face, parce que, quand tu es à ton compte, mais même quand tu n'es pas à ton compte, quand tu es un être humain qui marche dans la vie, sur la terre telle qu'elle est aujourd'hui, des choses que tu fais ça peut ne pas fonctionner, ton couple peut ne pas fonctionner, la relation avec tes enfants peut connaître des hauts et des bas, avec ta famille, ton entreprise, etc.
Et finalement on se rend compte que c'est cette capacité à accepter le doute, à accueillir ça, à se dire que c'est une partie de l'expérience humaine mais ça n'est pas l'expérience que je choisis de projeter pour moi, donc c'est-à-dire arriver à vivre l'émotion, l'accepter, et une fois qu'on en a tiré le message, projeter autre chose, vivre, incarner une autre énergie. Et ça c'est un travail qui a été transformateur, pour moi, d'arriver à faire ce travail-là et de comprendre un point où on peut arriver à un stade où on sait toujours comment repartir, parce qu'on a en parallèle créé cette conviction suprême que la réussite est inévitable, et c'est ça qui se produit quand tu as créé ça.
Ta réussite est inévitable, parce que tu es dans cette énergie de "c'est pas négociable", "c'est comme ça ou pas". Et donc c'est ce travail-là qui consiste à aller accepter ses émotions et les alchimiser pour pouvoir derrière sortir des stratégies d'évitement, et construire des stratégies de succès basées sur qui on est vraiment et non pas sur ce qu'on cherche à éviter.
Donc voilà ce que je voulais partager aujourd'hui. Dis-moi si ça te parle, dis-moi si tu sens que tu as en ce moment en place des stratégies d'évitement. Il y en a peut-être d'autres, parce que des émotions difficiles il y en a plein, de découragement, il peut y avoir la colère, plein de choses autour de tout ça.
Et la dernière chose que je voulais transmettre par rapport à ça c'est que, si c'est un sujet qui te parle en ce moment, pose-toi la question suivante en fait : est-ce que je peux avoir le chaud sans connaître le froid, est-ce que je peux avoir le haut sans connaître le bas ? Donc est-ce que je peux avoir un succès incroyable, joyeux, fun, apaisé, serein, rapide, extra rapide, si je refuse les émotions qui sont avec et qui me montrent la direction sur ce que j'ai besoin de comprendre, de nettoyer, et d'alchimiser ? Je te laisse réfléchir à ça. A très vite.